"Du point de vue suisse : oui. Contrairement à l'Autriche, la Suisse n'a pas massivement démantelé ses structures militaires après la guerre froide. Bien sûr, il y a là aussi des déficits, mais la situation de départ est meilleure. En Autriche, on espère en l'OTAN, comme le disait l'ancien chancelier Nehammer : "Nous savons que l'OTAN nous défendra". Je n'entends guère cette mentalité de resquilleur en Suisse. C'est pourquoi : la neutralité armée reste utile - justement parce que la Suisse n'a pas la Russie directement à sa porte comme la Finlande par exemple".
Entretien avec l'expert en sécurité Carlos Masala.
Source : Der Bund